aime aimer air amis amour anniversaire argent background belle blog bonne cadeau
Recherchervue samedi dernier, bien plus puissante que sur la photo. une merveille
Par Anonyme, le 30.10.2023
bonjour
ça vous irait très bien le fameux "j'avoue avoir vécu" au vu des pats que vous avez visité
amiti és
Par Noureddine, le 14.06.2023
bonjour
ça vous irait bien la fameuse formule 'j'avoue avoir vécu"
amiti? ?s de l'autre rive (algérie)
Par Noureddine, le 14.06.2023
belles photos http://leblogd escigognes.cen terblog.net
Par leblogdescigognes, le 12.01.2023
bonjour j'aimqeraiq av
merciir la possiblite de decoder les messages texte que je reecois par photos mais plu
Par Anonyme, le 22.08.2022
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Date de création : 24.06.2009
Dernière mise à jour :
03.11.2021
716 articles
C'est incroyable ce qu'on peut trouver sur les plages les lendemains de tempêtes.
Elle a soixante ans et pourtant
Dans son coeur, elle est toujours la même,
Elle pense encore aux princesses d'antan
Elle ne rêve que de danser sur scène.
Déja flotte en mon coeur une profonde tristesse ...
Mon existence ne tient qu'à son fil de tendresse
J'ai peur de me réveiller seul un matin, froid et mort
De ne plus sentir près de moi la chaleur de son corps
Je voulais écrire le bon bout !
Un petit cadeau de dame nature , petit cadeau épargné par la tondeuse à gazon.
Pour la première fois mon mimosa est en fleur.Je l'ai rapporté de Corse .Une minuscule bouture enroulée dans du journal mouillé, mise dans un sac en plastique, casée au fond d'une sacoche de moto, sous le matériel de camping.
Elle est restée comme ça pendant tout mon séjour. A mon retour je l'ai plantée en terre et son envie de vivre a fait le reste.
C'est un peu de la Corse devant chez moi.
Planter sa tente sous les mimosas en fleur... un vrai conte de fées.
Le couché de soleil du 7 mars 2014 juste pour le fun ! J'ai déja vu beaucoup de couchés de soleil dans différents pays du monde mais c'est toujours le même spectacle merveilleux.
On tient le bon bout ! ce ne sont pas des viollettes ! Surement des blanchettes. Elles sont sympas d'être venue s'inviter dans ma cour.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878
Victor Hugo
Simplement parce que pour bien démarrer la journée, ou bien la finir, le fait de prendre un peu de temps pour observer ces instants magiques égaiera votre vie et vous aidera à relativiser tous vos soucis quotidiens.
Parmis les vieux papiers de famille j'ai retrouvé l'allocution prononcée par le curé pour les funérailles d'un de mes grand oncle. Il n'a pas cassé trois pattes à une perruche, c'étais juste un homme ordinaire.
C'était un des frères de ma grand'mère paternelle,
10 janvier 1959
Allocution
L’homme qui repose ici a été l'une des plus belles santés de la contrée.
Lorsque, à l'âge de 38 ans, il rejoignit son bataillon de Chasseurs pour la guerre de 1914, il fut l’un de ceux que l'on dut soumettre pendant plusieurs semaines à des exercices de gymnastique pour que le magasinier réussir à trouver un uniforme à sa taille.
Parti pour le Front où il fit tout simplement et courageusement son devoir, il revint sans avoir rien perdu de son moral,de ses forces et de sa vitalité.
Cette vitalité qui lui a permis pendant plus de 50 ans, de 1903 à 1959, d'être debout tous les matins à une heure impossible. Longtemps il sonna l'angélus à 4 h 1/2 l'été et à 5 h l'hiver avant de se rendre aux travaux des champs.
Il avait connu l'époque où la journée de travail commençait très tôt parce qu'elle durait 10 ou 12 heures. Le temps où les besogneux comptaient sur lui pour les appeler à leur gagne-pain.
S'il se résigna ces dernières années, à retarder son angélus matinal, ce ne fut pas sans inquiétudes et sans protestations, craignant le pire avec de tels changements.
Cet homme toujours debout, toujours droit, à peine grisonnant à 83 ans, cet homme dont la santé faisait l'admiration de tous ceux qui connaissaient son âge, est pourtant en ce jour mort de maladie.
Tant il est vrai que le bien-portant est un malade qui s'ignore et que, si forts soyons-nous, la mort est toujours plus forte que nous.
Il avait pris ses fonctions de sacristain pour la fête de Pâques 1903, à une époque pénible où les curés et les sacristains n'étaient pas tellement bien vus. Mais rien n'a pu jamais ébranler sa foi et sa fidélité.
11 ne s'est jamais embarrassé de ce qu'on a pu dire ou faire contre la religion autour de lui. Et il aurait pu faire sienne cette parole d'un poète :
-"Je vais comme un homme chargé en répétant les mots que mon père et ma mère m'ont appris". Rien n'a ébranlé ses convictions et sa foi et surtout sa fidélité à son église.
Depuis qu'il n'avait plus le souci de sa famille, il ne vivait plus que pour sa fonction ; il s'était identifié à elle ; elle était devenue toute sa vie. A tel point que, quand il', dut passer quelques' jours en clinique il y a quelques années, à son retour il fit arrêter la voiture devant l'église et ne rentra chez lui à pieds qu'après avoir remis en ordre tous ses prie-Dieu.
Le soir du Premier de l'An, il me disait encore :
-"Si seulement je peux retourner à l'église, je pourrai encore vous aider".
Mais dimanche, se sentant plus faible, il me déclarait :-"Je ne tiens pas à la vie si je ne peux plus rendre, service".
Dieu l'a pris au mot. Dès le lendemain dans la nuit, il entrait dans un état comateux et il est mort peu à peu et doucement dans un profond sommeil. Il a fait la mort du juste.
Je voudrais simplement vous faire remarquer., mes frères, que cet homme si simple, si modeste, nous laisse à tous un exemple. Il y a quelque chose d' extraordinairement beau dans cette fidélité de plus d'un demi-siècle au devoir, dans cette régularité impeccable, envers et contre tout, dans le devoir, dans cet acharnement, pourrais- je dire, dans le devoir. Car il aurait pu me déclarer depuis longtemps qu'il était trop vieux pour monter au clocher. Au lieu de cela, il a tenu . malgré la fatigue de l'âge, il a tenu malgré la douleur, et malgré. l'épuisement il s'est forcé et contraint au soir de la Toussaint, à sonner pour les morts.
Et le dernier matin qu'il est venu ici, il s'y est littéralement traîné, à tel point que j'ai regardé au pied de la cloche s'il n'y était pas tombé pour son dernier soupir. Devant un dévouement si obstiné, j'ai ressenti une émotion profonde et j'ai compris, ce matin-là, qu'il n'y a pas besoin d'être savant pour savoir être grand et beau.
Je sais, mes frères, le mouvement de sympathie que sa mort a suscité parmi vous. Je vous en remercie.
La paroisse, outre cette messe de funérailles, fera célébrer une neuvaine de messes pour le repos de son âme. Ce n'est que justice : il a été le premier bienfaiteur de notre église...
... Et maintenant, mes frères, pendant que les cloches pleurent leur sonneur, pleurent celui qui les a tant aimées, prions pour que se réalise bien vite son espérance...
Cher et dévoué Père Pérouse, bon et fidèle serviteur, que Dieu réalise votre désir et vous accorde d'entendre toujours les cloches de Pont-de-Beauvoisin et de veiller encore, avec les moines sacristains du passé, sur votre église que vous avez si bien servie pendant 56 ans.
Ainsi soit-il.